Lorsque vous souhaitez acquérir un bien immobilier, il est souvent nécessaire de demander un prêt auprès d’un établissement bancaire. Avant de vous retrouver face à un courtier ou un banquier, l’idéal serait de connaître les différentes options disponibles. Découvrez-les ici.
Le prêt amortissable
Ce type de prêt est le préféré des Français. Ici, l’emprunteur rembourse le capital et les intérêts avec ses mensualités. Ces derniers diminuent au fur et à mesure de l’approche de la fin de l’échéance.
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Les taux d’intérêt appliqués avec un prêt amortissable sont fixes ou variables. Même si ce type de prêt est le plus demandé en France, il est nécessaire de bien vous renseigner chez votre banquier avant de vous engager. Le prêt libre est souvent utilisé par les couples pour l’acquisition de leur première demeure.
Le prêt in fine
Ceux qui investissent dans le domaine de l’immobilier font souvent recours à ce type de prêt. En effet, il permet de verser uniquement les intérêts à travers les mensualités. Le prêt in fine est généralement utilisé pour acquérir un bien immobilier destiné à la location.
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Le bénéficiaire du prêt verse à travers ses mensualités, les intérêts et l’assurance emprunteur. C’est seulement à la fin de l’opération qu’il aura à rembourser le capital emprunté en une seule fois. Pour recourir à ce type de prêt, il est donc nécessaire d’avoir de l’argent de côté ou de disposer d’un produit bancaire ou d’une assurance qui en rapporte.
Le prêt relais
Vous pouvez acheter un bien immobilier sans avoir vendu le vôtre. Durant cette période de latence où votre logement n’est pas encore cédé, il est nécessaire de trouver le financement pour le nouveau bien.
C’est là que le prêt relais intervient. Il vous permet de payer les différents frais liés à l’achat d’un logement alors que vous essayez d’en vendre un autre. Lorsque votre bien immobilier sera vendu, vous rembourserez le prêt avec les intérêts, les frais de notaires et autres.
Le prêt hypothécaire
Comme son nom l’indique, il s’agit d’un montant accordé après avoir hypothéqué un bien immobilier dont vous êtes propriétaire. Ce prêt est apprécié des banques, car il n’est pas risqué pour elles.
En effet, avant de vous l’accorder vous devez mettre en hypothèque un bien immobilier. La valeur du prêt correspond au plus aux trois quarts de l’estimation de votre bien.
Il existe un autre type de financement immobilier qui a disparu du marché. Le prêt viager hypothécaire était destiné aux personnes âgées. En hypothéquant leurs biens, ces derniers recevaient une certaine somme. Avec ce financement, ces séniors pouvaient voyager, payer leurs admissions en maison de retraite, etc.
Le crédit-bail immobilier
Il s’agit d’un contrat entre une société financière spécialisée et une entreprise ou un professionnel. Cette dernière peut ainsi acquérir des locaux professionnels sans avancer la totalité du montant de l’achat. Dans ce cas, la société financière achète le bien pour ensuite le louer à l’entreprise ou au professionnel durant une période déterminée dans le contrat. À l’échéance du bail, elle peut alors exercer son option d’achat afin de devenir propriétaire du bien.
Vient le prêt épargne logement. Il a été créé en 1965 par les banques françaises pour encourager les particuliers à épargner afin qu’ils puissent se consacrer plus tard à leur projet d’habitation principale. Ce prêt concerne uniquement les personnes qui ont souscrit un plan épargne logement (PEL) ou encore un compte épargne logement (CEL).
Le prêt à taux zéro (PTZ)
Le prêt à taux zéro (PTZ) est un dispositif financier mis en place par l’État français depuis 1995. Il a pour objectif d’aider les ménages modestes à devenir propriétaires de leur bien immobilier. Ce prêt bénéficie d’un taux d’intérêt nul et ne nécessite pas de remboursement pendant une certaine période, variant selon la zone géographique où se situe le bien immobilier.
Les conditions d’attribution sont strictement encadrées : il faut être primo-accédant (c’est-à-dire acheter son premier logement), respecter des plafonds de ressources, acheter dans une zone éligible et le PTZ doit compléter un autre financement tel qu’un prêt immobilier classique.
Le dernier type de financement immobilier dont nous allons parler ici est le prêt hypothécaire. Comme son nom l’indique, ce type de prêt est adossé à une hypothèque sur le bien immobilier acheté. En cas de défaillance du remboursement du crédit, la banque peut procéder à la saisie immobilière afin de récupérer ses fonds.
Le montant maximal empruntable dépendra alors principalement du prix du bien acquis ainsi que de sa situation géographique mais aussi des revenus et charges mensuelles nettes des emprunteurs.