Les véhicules électriques jouissent d’une bonne notoriété. On se demande souvent s’il faut acheter l’un de ces engins révolutionnaires ou garder son modèle thermique. Avant de prendre une décision, renseignez-vous sur les points forts et les points faibles des véhicules électriques.
Les avantages des véhicules électriques
On le sait tous, les véhicules électriques présentent plusieurs points forts.
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Un confort exceptionnel
Tout d’abord, un véhicule électrique ne fait quasiment pas de bruit ; ni au démarrage ni pendant la conduite. C’est à l’avantage des habitants, des conducteurs et des passagers qui sont toujours gênés par le son émis par les véhicules thermiques. L’intérieur est ergonomique et la conduite est très simplifiée.
Des véhicules plus fiables
Comparées aux véhicules à moteur thermique, les voitures électriques comptent moins de pièces d’usure. Ce sont donc des engins avec un faible risque de panne. On peut conduire sans préchauffage ! Vous n’aviez pas à vous en faire pour les problèmes de cale (les véhicules électriques n’ont pas d’embrayage).
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Peu d’exigences en matière d’entretien
Avec une voiture électrique, votre véritable problème sera la batterie. Mais là encore, un rechange sera nécessaire après 5 ans au minimum. En ce qui concerne les autres matériaux, vous aviez moins de soucis à vous faire.
Une importante réduction des émissions des gaz à effet de serre
C’est l’un des principaux points forts des véhicules électriques. Comme vous le savez, ces véhicules n’émettent pas de CO2. Bien que ce ne soit pas un véhicule 100 % propre, il pollue nettement moins qu’un véhicule à moteur thermique.
Une solution économique
Sur 100 km, un véhicule électrique consomme au plus 25 kWh et au minimum 13 kWh. Sachant que 1 kW coûte en moyenne 0,25 €, ce trajet vaudra au plus 6,25 €. Par contre, un véhicule thermique consomme environ 5 L sur 100 km. En supposant qu’il faut 1,5 € pour 1 L d’essence, vous dépensez ainsi 7,5 €. On constate une différence de 1,25 €.
Les inconvénients des véhicules électriques
La majorité de la population à une image parfaite de la voiture électrique. Pourtant, elle présente quelques inconvénients.
Couteux à l’achat
Pour avoir une voiture électrique, il faut débourser en moyenne 30 000 €. Ce prix est assez élevé comparé à celui des autres véhicules. Ceci constitue un frein à l’adoption à grande échelle des véhicules électriques.
La recharge et la disponibilité des bornes de recharges
Alors qu’il faut environ 3 min pour remplir son réservoir d’essence, il faut plusieurs dizaines de minutes voire plusieurs heures pour recharger une voiture électrique. De plus, les bornes de recharges ne sont pas suffisantes et il est difficile d’en installer chez soi.
L’impact écologique des batteries
Pour l’heure, la production des batteries des voitures électriques est une source de pollution. Elles sont constituées de plusieurs produits nuisibles à l’environnement comme le Phosphate, le Manganès, le Lithium, etc.
Les coûts associés à l’achat et à l’entretien d’un véhicule électrique
Les coûts associés à l’achat et à l’entretien d’un véhicule électrique sont aussi des aspects importants à prendre en compte.
Comme nous l’avons évoqué précédemment, le prix d’un véhicule électrique est plus élevé que celui d’une voiture thermique. Pensez à bien noter qu’il existe une aide financière sous forme de prime écologique pour encourager les gens à acheter ces voitures ‘propres’. Cette prime peut s’élever jusqu’à 7 000 € et permet donc d’amortir un peu le surcoût initial.
Cela dit, même si cette aide existe, il faut garder en tête que le budget alloué doit être bien calculé, car on ne fait pas tous les jours des investissements aussi conséquents.
Un autre aspect qui joue dans la balance financière concerne l’entretien de la voiture électrique. Effectivement, étant donnée sa motorisation différente, elle requiert un entretien spécifique. De manière générale cependant, elle nécessite moins d’interventions techniques que son homologue thermique : pas besoin, par exemple, de vidanger régulièrement ou encore de remplacer certains filtres.
Mais attention ! Lorsque vient malgré tout le moment où la réparation est nécessaire pour votre voiture électrique (ce qui finit toujours par arriver), vous devez savoir qu’elle sera forcément plus onéreuse que pour une voiture classique. Les mécaniciens spécialisés et les pièces détachées spécifiques sont rares, ce qui explique cette différence de coût.
Si l’achat d’un véhicule électrique représente un coût non négligeable à l’achat, pensez à bien penser en amont aux économies qu’il permettra au fil du temps en termes d’entretien et surtout, de carburant.
L’impact environnemental des batteries des véhicules électriques
Si les voitures électriques sont réputées pour être plus respectueuses de l’environnement que leurs homologues thermiques, elles ne sont pas exemptées d’inconvénients écologiques.
L’un des principaux problèmes est lié à la fabrication et au recyclage des batteries utilisées dans les voitures électriques. Ces batteries contiennent effectivement divers métaux rares tels que le cobalt ou encore le lithium. Or, leur extraction peut avoir un impact très négatif sur l’environnement : gaspillage de ressources naturelles limitées, pollution chimique importante (notamment lors du traitement des déchets), risque de contamination du sol et de l’eau…
Pensez à bien savoir que la production d’une batterie nécessite une quantité élevée d’énergie (environ 60 % à 80 % de l’empreinte carbone totale). Cette empreinte carbone doit donc être prise en compte lorsque l’on parle d’écologie.
Concernant le recyclage des batteries, bien qu’il soit possible aujourd’hui grâce aux progrès technologiques réalisés ces dernières années, il reste encore beaucoup à faire pour atteindre un taux optimal. Les coûts impliqués dans ce processus restent aussi élevés et ne garantissent pas toujours la récupération totale des matériaux précieux qui composent les batteries.
Pensez à bien peser le pour et le contre, en gardant bien en tête que si les véhicules électriques sont une solution intéressante pour diminuer la pollution de l’air et les émissions de gaz à effet de serre, leur impact environnemental doit être mesuré dans sa globalité.
